Pour créer un monde intérieur et extérieur non-violent, cultivons le respect et l'empathie envers nos enfants.

D’aussi loin que je me souvienne, je suis passionné par les langues et je comprends comment les gens réussissent ou ne parviennent pas à communiquer ce qui est important pour eux. Encore et encore, j'ai observé comment les cœurs (y compris le mien) s'ouvrent ou se ferment selon la façon dont les choses sont dites.

Je suis né à Bâle, en Suisse, où l'on parle suisse allemand, et j'ai déménagé en Suisse italienne quand j'avais 5 ans. Les langues multiples ont toujours fait partie de mon cadre de vie. En ce sens, j’ai vécu l’apprentissage des langues comme une clé pour se connecter aux autres êtres humains.

Désireuse de partager ma passion pour les langues, j'ai travaillé comme professeur d'anglais et d'italien auprès d'adolescents et de jeunes adultes pendant de nombreuses années : en Suisse, en Inde et aux Etats-Unis. En 2011, mon aventure vers la maternité a commencé avec la naissance de mon premier fils. Soudain, il m’a semblé encore plus important de prêter attention aux mots que nous utilisions dans notre famille et à la manière dont nous les utilisions – ils pouvaient avoir un impact énorme !

J’ai découvert les idées de Marshall Rosenberg pour la première fois en 2013. La résonance que j’ai ressentie m’a été un immense soulagement : peut-être existe-t-il un moyen d’exprimer notre honnêteté sans blesser les autres ? Et peut-être qu’apprendre à s’écouter profondément peut créer un espace de compassion et même de guérison ? Depuis lors, j'ai le sentiment d'avoir parcouru un chemin d'apprentissage, d'expérimentation et d'intégration, me permettant de créer de nombreuses connexions significatives et d'amener les relations existantes à un niveau différent.

Aujourd'hui, je partage mes expériences avec toute personne intéressée par une nouvelle façon de communiquer, notamment les parents et les enseignants. Soutenir et mettre en pratique l’idée qu’il est possible d’interagir avec compassion avec de jeunes êtres humains nourrit mon besoin d’espoir dans un monde différent et d’une manière différente pour gérer les conflits intérieurs et extérieurs. Mon rêve est de vivre notre interdépendance comme un cadeau et un enrichissement précieux.

Dans mon travail de formateur-rice , j'aime travailler avec les pistes de danse CNV , les marionnettes/oreilles de chacal et de girafe et, par-dessus tout, j'aime vivre l'empathie pour donner de l'espace et de la chaleur à tout ce que les êtres humains ressentent à ce moment-là. .